Les marées¶
I. Les ondes¶
Mouvements oscillatoires périodiques : transfert d'une perturbation sans qu'il n'y ait déplacement significatif de l'ensemble de la masse d'eau. Les ondes sont progressives ou stationnaires. Les déplacements se font aux interfaces.
Les ondes sont caractérisées par leur période.
Ondes seiches : ondes provenant de houle qui se retrouvent dans les bassins ou les ports. Si l'onde du bassin est le quart de la longueur d'onde de la houle, nous aurons une onde stationnaire à l'entrée.
II. Les caractéristiques de l'onde de marée¶
1. Les causes¶
Les ondes de marées sont d'origine astronomique, relations entre tous les astres. Deux forces en jeu : force gravitationnelle et force centrifuge.
Force gravitationnelle : s'exerce du centre d'un astre au centre d'un autre astre, les forces sont proportionnel à la masse des astres.
Force centrifuge : force dirigé vers le centre de l'astre qui est à l'opposé.
Ces deux forces vont générer une force résultante qui va générer la marée.
Ce sont les mouvements de la Lune et du Soleil en grande partie qui vont générer les marées. La Lune étant très proche, c'est cet astre qui va générer les plus grandes forces.
Durée de jour lunaire : 24h et 50 min où nous aurons des points équivalence entre la Lune et de la Terre. La marée diurne et semi-diurne va résulter de cette durée.
Le positionnement des trois astres (Terre, Soleil, Lune) vont provoquer plus ou moins de fortes marées : syzygie si ceux - ci sont dans le même plan, ou des faibles marées quadrature où la Lune et le Soleil ne sont perpendiculaire par rapport à la Terre. Résultera les marées de vive eaux et les marées de mortes eaux.
Équinoxe : proximité avec le Soleil pus forte deux fois par an, cycle de 180 jours.
L'onde lunaire moyenne est l'onde principal. C'est une somme d'ondes de différentes périodes ce qui va donner la composante harmonique.
2. Les caractéristiques¶
Le port de référence est Brest. Durant 24h, il existe deux marées basses et deux marées hautes. C'est donc un cycle de marée semi-diurne ou de pleine mer et basse mer. Le marnage est la différence de hauteur entre la pleine mer et la basse mer. La période allant de la basse mer à la pleine mer est le montant. A l'inverse celle qui va de la pleine mer à la basse mer et le perdant.
Sur une période de 1 mois, on voit apparaître un cycle. Des périodes dans lequel le marnage est grand : vive-eau en période de syzygie où le niveau sera le plus haut. Et une dont lequel le marnage est faible : morte-eau, en période de quadrature où le niveau sera le plus bas.
Le passage de la morte-eau à la vive eau est le revif. Inversement c'est le déchet. Un cycle n'est pas identique, on aura une marée de vive - eau plus haute que précédemment.
Les marées diffèrent entre les ports. Dans certains endroits, on aura un cycle de marée diurne. Certains on aussi des marées intermédiaires avec des marées mixes.
3. Les systèmes amphidromiques¶
Le domaine océanique va être le plus impacté par ce phénomène d'attraction des astres. De plus, étant en rotation, la Terre a des vitesses tangentielles. Tout fluide ou objet qui va se déplacer à la surface terrestre allant d'une latitude à une autre, part d'une certaines vitesse tangentielle est arrivant dans une latitude change de domaine tangentielle. Un objet aura une déviation vers la droite en montant en latitude est inversement, se déplacera vers la gauche en descendant vers l'équateur.
Les ondes de marées générer à l'interface océan et atmosphère vont être dévié, système amphidromiques. Dans une même phase de marée, le marnage va monter de façon circulaire. Lignes cotidales sont des lignes de même phase. Sans la force de Coriolis, cette déviation n'existerait pas. Les systèmes sont stables à l'échelle mondiale. On ne dépasse pas les 70 cm de marnage dans le domaine océanique. Pour les zones inférieurs à 200m les ondes de marées vont être amplifiées et déformées.
4. Les mesures de marées¶
Les mesures de marées se fait par marégraphe. On retravaille les données historique. On faisait des enregistrements papier avec un flotteur. Aujourd' hui on a un capteur de pression en profondeur et va déterminer la différence de pression entre la surface et la profondeur. Les fréquences dépendent de la nature des ondes (houle, marées...). Actuellement, on utilise aussi des mesures satellitaires avec une ellipsoïde de référence, la surface du géoïde, et la surface de l'eau qui va être calculé par rapport à l'ellipsoïde de référence. La variation de surface d'eau va dépendre de la marée, météorologie etc et donc il faut retirer des informations de la vraie hauteur d'eau.
Marnage: hyper tidal > 20m > méso tidal > 4m > macrotidal > 2m > micro tidal
Le coefficient de marée : pourcentage par rapport à une marée de référence.
C coefficient de marée = (H hauteur de pleine mer - N0 hauteur du niveau de mi-marée) / U unité de hauteur x 100
Le marnage de référence est de 5m. Il est souvent utilisé par les pêcheurs pour savoir si on est en vive-eau ou en morte-eau. Il est surtout utilisé en France.
5. La mesure bathymétrique¶
La mesure bathymétrique est la mesure de la profondeur. Le positionnement est donné à l'aide d'un GPS. La mesure se fait avec des sondeurs mono faisceaux avec un écho qui se réfléchi au fond de l'eau ou multi faisceaux ou on peut avoir un profil ou une vision 3D.
La variation du niveau marin est également modifié par les reliefs. On est capable d'extraire une information lié au relief qui est en dessous. On reconstitue une carte bathymétrique où on retrouve les failles, les fonds etc. obtenus par satellites.
La référence du zéro : zéro hydrographique ou zéro côte marine va permettre de nous donner les profondeurs, il sert à la navigation. C'est le niveau qui va correspondre au niveau le plus bas du niveau de la mer afin d'éviter les échouages de bateau pour chacune des zones marines.
SHOM en charge d'éditer les cartes marines, équivalent de l'IGN. Les courbes sont appelés les isobathes. Les chiffres sont soulignés, sont les zones intertidales au dessus du zéro afin d'éviter les négatifs.
Les sondes vont être calculé à partir du 0 NGF. D'un pays à un autre, le zéro a un décalage.
Le positionnement x, y on utilise les latitude et longitude. Pour une carte topographique on utilise le Lambert. On peut utiliser plusieurs types de projection pour une carte :
- cylindrique : on fait des angles droits entre latitude et longitude
- conique : faire une projection autour d'un méridien
- azimutale : on s'éloigne du point central
Le moins d'erreur possible est avec la projection conique.
Pour les cartes marines, on utilise une projection cylindrique Mercator et UTM. Augmentation de surface en montant dans les latitude. La France esr coupée en 4 surfaces différentes avec chacune des références différentes et des projections différentes.
III. Les courants de marée¶
Ces courants de marées vont exister dans les zones de côtière. Ce courant va frotter sur le fond et on aura une friction sur le fond. Les courants instantanées vont être plus faible qu'en surface. Le courant de marée est très fort en s'éloignant des côte car il ne sera pas freiné par ces derniers.
1. Les courants de instantanées¶
Au courant d'un cycle de marée, les courants de marées vont remplir l'estuaire. A la moitié de du remplissage, les vitesses de courant sont au maximum. Lorsque l'estuaire est rempli, les courants n'existent plus, courants de flot. Puis l'estuaire se vide et les courants de marées ressortent de celui- ci est donc accélèrent, jusqu'à que la moitié de l'estuaire se vide où l'accélération des courants vont diminuer jusqu'à disparaître, courant de jusant. En morte eau, le marnage sera donc plus faible donc les courants seront du plus faible mais le processus sera le même.
Les vitesses de courants de flot sont de 2m/s dans l'estuaire de la Seine. A Rouen nous sommes à 1m/s maximum.
noeud : 0,5 m/s -> 1 852 m/h
2. Mesures eulériennes¶
Pour fair des mesures, on utilise un courantomère à hélice. A l'aide de cet appareil à mesure on peut représenter les courants sur une carte appelé hodographe. On a une référence zéro, plus on s'éloigne, plus les courants sont forts. Nous pouvons voir un frottement sur le fond. Les courants sont donc plus faibles. Les courants de surface vont tourner dans le sens anti-horaire, hodographe de surface. De même pour les courants de fond où le cercle représenter sera plus petit, hodographe de fond.
On va distinguer des hodographe alternatifs et des hodographes rotatifs où l'intensité de courant sera la même.
L'acoustique est une méthode très importante. Les basses fréquences correspondent aux fonds sédimentaire et les hautes fréquence sont sur la surface. Ce sont des courantomères à effet Doppler. On les utilise aussi pour mesurer le vent. La fréquence aller- retour sera proportionnelle à la vitesse de l'objet. On suppose que les particules vont à la vitesse de l'eau. Il faut peu de bulles et peu de MES. On met l'appareil soit au fond, soit en surface. On lui donne des distances de mesure. En fonction de la fréquence on l'utilise soit dans les rivières/fleuves soit dans l'océan. Il possède trois faisceaux pour la robustesse de la mesure. Il peut en avoir un quatrième pour pouvoir mesurer en bougeant afin de retirer la vitesse du bateau dans les mesures.
On fait les mesure verticalement, il est possible de le faire horizontalement. Ces courants permettent aussi de mesurer indirectement la turbidité.
Sert principalement à mesurer les flux d'eau avec une eau de nature différente (douce/salé)
4. Mesures lagrangiennes¶
On va suivre une masse d'eau pendant le cycle de marée. En fonction du vent les écoulements seront différents. On met en surface l'objet qui sera entraîner par le courant. On peut le mettre en profondeur pour éviter les vents. Sert à étudier une nappe de pétrole en surface ou larves biologiques. On observe les temps de transite. En combien de temps l'objet étudier va atteindre une zone donnée.
IV. Les courants résiduels¶
La distance résiduel est la distance parcourue après un cycle de marée. A partir de la distance est du temps on peut calculer la vitesse résiduelle. On pourra représenter les courants résiduels sur des cartes géographique. Cela va permettre de montrer le modèle de la circulation résiduelle. Dans la Manche, nous avons un déplacement d'est en ouest. La Manche s'écoule donc en Mer du Nord. Lors des zones côtières, on aura des circulations plus complexes et on a une progression plus lente vers la Mer du Nord.
1. Les modèles¶
Il existe plusieurs types de modèles :
- modèles conceptuels : modèles issues des mesures.
- modèles physiques : maquette, des choses seront fausses car les tailles seront réduites. Pas besoin d'avoir les équations.
- modèles numériques : modèle maillé, on a absolument besoin des équations.
Dans la Manche, à marée haute, on aura plus d'eau du côté français que du côté anglais. En période de basse d'eau, les courants s'inversent; à marée basse, on accumule plus d'eau du côté anglais. Cela est lié à la force de Coriolis.
V. Les effets de la marée dans les estuaires¶
1. Les embouchures¶
Il existe différents types d'embouchures
- embouchures : morphologies sont hérités des périodes glacières, à la présence d'un fleuve, une ancienne vallée ennoyé qui sera rempli par les sédiments
- deltas : construits à partir des apports de sédiments
- lagunes : profondeur assez faibles et sont fermées par des flèches sableuses.
Ce systèmes sont aussi influencées par leur position latitudinal, où on aura la formation de mangrove dans le sud et de zone sur salées dans le Nord. Dans la Seine, le dissout est domine largement (érosion chimique), au niveau des deltas, on aura plus d'apport de sédiments (érosion mécanique).
Il existe deux types d'écoulement :
- écoulement hypo clynal : écoulement classique d'un fleuve qui va arriver dans une embouchure où on aura un écoulement en surface et une stratification verticale avec de l'eau douce qui sera au dessus de l'eau salée.
- écoulement hyper clynal : eau douce sera plus dense que l'eau salée lorsque le flux continental et très froid, ou lorsque qu'il est très chargé en sédiments. L'eau douce s'écoulera en dessous de l'eau salée. Écoulement qu'on va retrouver en période de crue dans les grands fleuves (deltas) ou en Russie ou Canada en période froide. Les matières importantes vont se déposer au fond.
A l'avant des rivières, on aura un affrontement de surface fronts. Ils sont très visible en imagerie de satellites. A l'avant de ce front les éléments vont être repoussés ligne de détritus. A l'avant, les planctons vont éclater et vont donner de la mousse ligne d'écume. Ces affrontements se font à quelques kilomètres de la côte.
2. Les étagements¶
Ces milieux estuariens sont des embouchures qui sont des milieux semi-confinés de mélange entre eau douce et eau salée avec une influence de la marée. On a des étagements dans ces systèmes :
- étagement des eaux
- étagement des milieux végétalisées
A partir de la pleine mer moyenne, on aura une végétation qui va pouvoir s'implanter une végétation halophiles (qui va résister à la salinisation). La partie vasière qui se situera en dessous de la pleine mer moyenne s'appelle la slikke et la partie colonisée en végétation se nomme le schorre.
Ce qui sera important sera le temps de recouvrement notamment dans la colonisation des végétaux ainsi que le taux de sel qui formeront des ceintures de végétaux d'espèces différentes. Ils sont aussi situés sur des zones ou l'énergie de courant est faible d'où les dépôts vaseux.
Dans les parties les plus hautes on aura l'apparition de roseaux, dans les parties les plus basses on aura serptine. Ces ceintures vont dépendre du niveau topographique.
Sur les zones exposées aux houles, nous avons un étagement mais pas de végétalisation, ni de vasière. Les parties fines sont constamment recouverte par l'eau de mer dans les parties profondes.
3. Les estuaires¶
Les estuaires ont trois forçages principaux (fleuves, marées, houles) qui vont donner des embouchures différentes :
- embouchures ouvertes
- embouchures fermées
L'embouchure de la Seine, l'onde de marée va pénétrer jusqu'à un barrage. L'énergie est très importante en amont et va petit à petit diminuer vers l'embouchure, la houle va diminuer en entrant dans l'estuaire. Au milieu, l'énergie de marée va se renforcer et va diminuer vers l'amont.
A marée basse on aura ue petit quantité d'eau et à marée haute une grande couverture d'eau. La différence entre ces deux périodes est le volume oscillant. Les aménagements par l'Homme conduit à la diminution de ce volume. On essaye aujourd' hui de ne plus affecter ce volume. Sur l'estuaire de la Seine, les mélange se font moins on a donc moins de biodiversité.
Le point caractéristique zone dans lequel, on aura la même basse mer en vive eau et morte eau. Au cours de l'alternance vive eau morte eau, il va y avoir un stockage d'eau à l'amont pendant la période de vive eau. Et va faire que les niveau de basse mer de morte eau auront un niveau au dessus que ce qui est attendu.
4. Déformation de l'onde¶
L'onde de marée va se déformer. Au départ, en arrivant à l'estuaire, l'onde sera amplifiée et déformée. Quand on rentre dans l'estuaire, l'onde devient di-symétrique, elle va s'amortir. La période de flot devient plus courte que la période de jusant par frottement de l'onde sur le fond qui va aussi provoquer un ralentissement de l'onde. On aura aussi dn déferlement, la remontée du niveau va être brusque et à des endroits ou on aura une vague de surface ou tidal wave. La Seine avait un mascaret de 2 à 3 mètres de haut. Le mascaret n'existe plus aujourd' hui car le port de Rouen a approfondit le chenal pour recevoir les bateaux et supprimer le mascaret. Au maximum aujourd' hui il fait 10cm. La marée n'a pas été supprimée le coup de flot.
Ces ondes arrivent du domaine océanique, le fond va diminuer, amortissement par frottement en fonction du type de fond et de la profondeur et en fonction du débit fluviale elle sera plus ou moins stopper. L'onde sera déformer avec des ressauts car le fond n'est pas plat où on aura un effet de déferlement. L'effet entonnoir, car l'onde va se réduire en rentrant dans l'estuaire, convergence qui va dans la partie estuaire moyen où on va augmenter l'amplification de la marée. En fonction des morphologies, l'un ou l'autre va dominer.
Dans un estuaire hyposynchrone, très découpé, le phénomène de frottement sera important. L'onde sera amorti petit à petit.
Dans un estuaire entonnoir, estuaire hyper synchrone, la morphologie sera importante donc l'amplitude de marée sera importante en partie moyenne de l'estuaire.
5. Les mécanismes de mélange¶
Dans des grands estuaires on peut avoir des courants qui n'ont pas les mêmes importances sur les deux rives. Si on a un débit fluviale très important, on aura une stratification très forte. Les eau douces seront en surface et les eaux marines en profondeur donc les mélanges seront très difficiles à coin salée. A l'inverse, si on a un grand espace estuarien avec un petit fleuve, le mélange se fait très bien estuaire homogène.
La diffusion moléculaire des eaux douces et eaux marines se fait sur la partie aval. En crue, des stratification vont apparaître, en étiage, le débit de la Seine est plus faible donc un meilleur mélange donc partiellement mélangé. Le gradient de salinité sera plus haut. Dans certains estuaires notamment dans les pays chauds, nous sommes dans une diminution de la tranche d'eau est une grande évaporation, l'eau provenant de l'intérieur peut être plus salée que l'eau de mer, estuaire inverse.
Dans la Seine, lorsque l'on est en vive eau, on aura une plus grande stratification qu'en morte eau. On prend comme indice 0.5 afin de déterminer l'eau douce et l'eau salée.
0.5 < oligo halin < 5 < méso halin < 18 < poly halin < 30 < marin
Les écosystèmes liées à ce gradient de salinité sont dans les estuaires. On s'aperçoit que dans ces milieux, la richesse spécifique est faible alors que l'abondance est forte. Dans la zone de transition seulement quelques espèces résiste à ce changement de salinisation. Dans les zones intertidales, les espèces doivent pouvoir résister au recouvrement et au gel. Cependant il existe beaucoup de matière organique. La productivité biologique est très importante grâce à cette MO.
La MO organique est environ de 30 mg/L à l'intérieur des terres. En crue, on multiplie par 10 le taux de MO. Autour de l'estuaire moyenne on a une concentration très forte en MO (10 à 20 g/L) dû au fonctionnement du système, c'est le bouchon vaseux. Le temps de résidence des particules va augmenter dans ce système et au lieu d'être une zone de transit, ces particules vont rester de quelques mois à quelques années.
Le bouchon vaseux va se retrouver en amont en marée haute et en marée basse se retrouvera en aval. En morte eau, le même phénomène existe mais la MES en suspension sera plus faible.
Lorsque l'eau douce moins dense va arriver sur le salée, on aura un gradient de densité. Les particules vont être piégé et vont sédimenter et former des agrégats floculation. La circulation résiduelle est la circulation après un cycle de marée. Dans le domaine estuaire externe, au fond la circulation résiduelle est dirigé vers l'amont alors que celle sur la surface se dirige vers l'aval. Entre les deux, on aura une zone immobile, point nodal des circulations résiduelles. On va avoir une sur-concentration des particules dans cette zone. Dans la partie estuaire amont, on a un point nodal des déplacements résiduels efficaces des MES car on sera ni en excès de flot ni en excès de jusant. Tous ces phénomènes vont provoquer un bouchon vaseux.
Exercice¶
Zone méso halin car on a une variance entre 4 et 14. Les zones minimum sont les basses mer et les zones de haute mer sont les maximum. On a la présence d'iso haline. En pleine mer et en basse mer, l'eau est stratifiée. Au moment du jusant on et un peu stratifié. En moment de flot, ce n'est pas stratifié.
Les courants sont nulles 1h après la basse mer et durant la haute mer, les étales ne sont donc pas alignés en fonction du niveau marin. Lors du jusant et flot les courants d'eau sont maximum. Les vitesses de courants sont stratifiées car phénomène de frottement.
En pleine mer, la concentration en MES est très faible. Autour de la basse mer, la concentration en MES est forte.A, lorsque les courants sont nulles, la sédimentation est forte car les particules chutent en profondeur.En B, dans le jusant, on a une faible concentration de MES au fond, on remet en suspension par le fond donc plus de concentration au fond. En D, la MES est faible en surface car les lignes de courants sont nulles et on a une faible concentration. E est la remise en suspension du flot lié à la vitesse de courant avec des concentrations très fortes. C, bouchon vaseux qui arrive de l'amont pour se positionner sur ma zone.
VI. La mesure de turbidité¶
La turbidité est une caractéristique optique de l'eau, à savoir sa capacité à diffuser ou absorber la lumière incidente. La turbidité est donc un des facteurs de la couleur de l'eau. La turbidité est due à la présence dans l'eau de particules en suspension minérales ou organiques, vivantes ou détritiques. Ainsi, plus une eau sera chargée en biomasse phyto planctonique ou en particules, plus elle sera trouble ou turbide.
Un capteur optique fait une réflexion à 90°, c'est la néphélométrie. Lorsque l'eau est trop chargée en particules, on utilise l'OBS qui sont des mesures optiques qui ne se font pas sur les mêmes objets dans l'eau. Les mesures sont électriques en Volt et on les transforme en NTU. On fait un étalonnage de la sonde optique par de la formazine qui est un colloïde. La relation entre la turbidité et les MES va dépendre du type de mesure, de l'appareil, des longueurs d'ondes qui vont être utilisées et ça va dépendre de la taille et de la nature des particules.
Les mesures acoustique sont font avec le courantomètre. Nous pouvons aussi voir la perturbation du signal lié à la turbidité. Cela permet de créer un profil de turbidité.
On a différents types de transport de MES.
- le charriage : à proximité du fond
- transport par glissement
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transport par saltation
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la suspension : les particules ne sont plus en contact avec le fond
- chute des grains compensées par la diffusion verticale associée à la turbulence de l'écoulement
- vitesse de déplacement = vitesse du fluide
Exercice¶
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La turbidité est une caractéristique optique de l'eau, à savoir sa capacité à diffuser ou absorber la lumière incidente. Elle est mesurée par des mesures optiques et acoustiques. La turbidité est donc un des facteurs de la couleur de l'eau. Les mesures sont électriques en Volt et on les transforme en NTU. Regarder l'évolution de la MES par rapport au cycle de marée (mesure haute fréquence).
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On ne pourra jamais mesurer au dessus de 1000 NTU, on aura jamais les mesures supérieur, l'appareil à saturé.
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Le cycle du graphique est le cycle de la morte eau et vive eau. Plus de courant en vive eau donc les MES se déplacent dans la surface en eau, la turbidité est plus grande. En morte eau, les MES restent en fond et donc l'eau sera moins turbide. Le deuxième cycle est le cycle semi-diurne. Faible turbidité -> peut - être l'étale en pleine mer.
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La MES sont les matières en suspension, on la mesure avec un filtre.
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a. Lorsque la concentration est forte, les courants sont forts donc on a une dispersion de MES. On a pas une homogénéité des particules contrairement à une faible concentration. Le prélèvement est intéressant mais comme la concentration n'est pas homogène, on va prélever exactement la masse d'eau qu'on mesure. A 1000 NTU l'appareil ne peut plus mesurer la concentration.
b. Le NTU est spécifique à la sonde. Alors qu'on peut comparer les MES plus facilement en mg/L.
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La turbidité est plus forte en morte eau quand vive eau. Pour la salinité les maximum sont plus faible en morte eau. L'eau de mer pénètre moins dans l'estuaire en morte eau. En période de vive eau, l'eau de mer pénètre plus loin dans l'estuaire. Dans la figure 4 on peut déterminer le flot et le jusant car on peut déterminer la pleine mer et la base mer.
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De mai à novembre on est en période d'étiage. De novembre à mars on est en période de crue. En crue, le débit de la Seine est plus fort donc le bouchon vaseux va se déplacer vers le large. En période d'étiage, le bouchon vaseux va remonter dans l'estuaire.
VII. Les effets des mouvements de marées sur le plateau continental¶
En Manche, les ondes de marées se déplacent d'ouest en est. La force de Coriolis va provoquer une plus grande onde de marée sur les côtes française. Si on relie les ondes, on a un point amphidromique virtuel. Ils sont situés en fonction de la morphologie des bassins. Ce sont des points fixes. Proche des points amphidromique, il n'y a pas de marée. Dans une même zone macrotidal, dans la baie germanique, des îles sont présentes. Quand l'onde de marée va pénétrer à l'intérieur, elle va passer de micro tidal à macrotidal.
Les circulations résiduelles des éléments dissous en Manche sont mesurée dans des masses d'eau. On utilise des radios éléments artificielles ou naturelles. Les éléments artificielles sont injectés par les activités anthropiques. L'accident de Tchernobyl avec le Césium nous a servi à créer des traceurs. On prélève des grandes cuves d'eau pour injecter ces traceurs.
A l'aide d'une carte sédimentaire, on peut voir que certaines zones il n'y a pas de sédiments dû aux très forts débits d'eau. Sur la Manche, on constate une zone en érosion et des sédiments non cohésif. Les sédiments cohésifs sont cachés dans des zones où il y a un très faible débit marin. Au Nord de Cherbourg, un élément non cohésif va se déplacer avec les courants maximums. Pour les sédiments non cohésif, cela va créer une ligne de divergence.
On va retrouver sur la plateau continental des lignes de divergences et des lignes de convergences. Le déplacement se fait sous forme de charriage. Il y aura une ségrégation granulométrique. Les sédiments fins vont se déplacer en suspension alors que les sédiments grossiers en charriage.